C’était avec d’énormes attentes que je me suis rendu au cinéma hier soir pour l’avant-première du film Alien : Covenant. Étant un fan de la franchise, j’étais impatient de découvrir la suite de l’excellent Prometheus. Vous avez peut-être entendu que Alien : Covenant était le moins bon film de la franchise? Ou, à l’inverse, peut-être avez vous lu une critique disant qu’il était excellent? En ce qui me concerne, j’ai vu les deux. Mais je peux aujourd’hui affirmer que ce nouvel opus est une excellente suite à la saga Alien.
1. C’est un heureux mélange
La grande force du film original de Ridley Scott (Alien : le huitième passager, 1979) était d’avoir fait un film d’horreur à partir d’un film de science-fiction. Nous n’y voyions pas grand-chose, tout était suggéré et c’était ce qui faisait peur en grande partie. À l’inverse, la mouture de James Cameron (Aliens, 1986) nous offrait un film qui penchait davantage vers l’action. Les effets spéciaux (presque 10 ans plus tard) avaient évolué et le réalisateur s’était permis d’en montrer beaucoup. Mais c’était rudement efficace! La beauté de Alien : Covenant est qu’on retrouve les deux éléments – horreur, suspense et action s’y mêlent efficacement, de sorte que les fans de chacun de ces deux films y trouveront leur compte.
2. David, David, David
Michael Fassbender (David), qui ne sait pas ce que ça veut dire d’être mauvais, fait encore un excellent travail. Mais il est bon de se rappeler en allant voir Alien : Covenant que la plus grande partie du film est à propos de lui. J’espère que vous aimez le personnage.
3. Le thème central est la création
C’était d’ailleurs le cas pour Prometheus. Cette fois, le thème est tapissé d’un bout à l’autre du film. On s’intéresse d’ailleurs davantage à un autre type de création qu’à la création du genre humain et on touche au concept des dieux, souvent en étant accompagné d’une trame sonore dans le ton.
4. Aimez le « gore »
Comme je l’indiquais plus haut, Ridley Scott ne s’est pas gêné pour tout montrer. Donc, ce film n’est pas fait pour les petits coeurs sensibles. Accrochez-vous.
5. On se rapproche du Alien d’origine (et de Helen Ripley)
Les nombreuses variantes du virus qui génère les extraterrestres commencent à avoir du sens et on approche encore davantage de la créature d’origine. Il était aussi extrêmement intéressant d’observer les nombreux menus détails qui raccrochent Alien : Covenant à Alien : le huitième passager. La musique, les décors, la technologie, l’atmosphère, les créatures elles-mêmes, une naissance bien connue (je n’en dis pas plus), le “X” sur les panneaux de contrôle du vaisseau qui annonce les problèmes et même l’ordinateur central, “Maman”, est de retour!
Il y a une scène où l’on peut voir un oiseau-jouet buvant de l’eau. Le même jouet est présent en arrière-plan dans la scène d’ouverture du film original Alien (1979).
Attendez-vous à quelque chose de nouveau, un film mené de main de maître par le créateur de la franchise. Vous pouvez aussi regarder ce court clip qui nous informe de ce qui s’est passé entre Prometheus et Covenant.
Je suis d’avis que les amateurs de la franchise trouveront leur compte dans ce nouveau chapitre de l’histoire d’Alien, une suite directe de Prometheus. Je vous suggère d’ailleurs de le revoir avant de vous précipiter au cinéma. Alien : Covenant, réalisé par Ridley Scott et mettant en vedette Michael Fassbender et Katherine Waterston, sortira en salle le 19 mai.
Photos : Fox films.
Déception totale
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