L’arrivée : éclaircissez le mystère

Pourquoi sont-ils là?

Quel film pertinent et intelligent! L’arrivée, réalisé par notre compatriote Denis Villeneuve (Prisonniers, Ennemi, Sicario), est une oeuvre magnifique, complexe et d’une originalité sans égal!

Louise Banks (Amy Adams), une traductrice de renommée, est recrutée par l’armée lorsque 12 vaisseaux venus de l’espace débarquent sur Terre et se positionnent à divers endroits sur la planète. Son objectif : démystifier leur langage et tenter de communiquer avec leurs occupants afin d’éviter un désastre qui pourrait se transformer en guerre interstellaire.

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Ce film est d’une beauté inimaginable! Rien n’est laissé au hasard; chaque scène est bien pesée, réalisée avec une très grande précision et intégrée judicieusement dans le récit afin de construire, brique par brique, cette intrigue d’une grande complexité. On en sort un peu dans le brouillard, autant sous le choc qu’ébloui par l’esthétisme,  l’originalité et la finale de ce film qui puise ses origines dans des théories linguistiques et de communication. Amy Adams partage l’écran avec Jeremy Renner et Forrest Withaker. Tous offrent une excellente performance tout à fait dans le ton, sans exagérer ou verser dans le drame.

Jusqu’à présent, la critique semble avoir grandement apprécié le film, notamment le site bien connu Rotten Tomatoes, qui lui accorde une note de 96% (au moment de l’écriture de cet article). J’ai particulièrement apprécié cette critique de James Beradinelli (traduite) qui rejoint bien mon avis personnel :

Je ne peux penser qu’à 4 autres films réalisés dans les 40 dernières années qui ont un niveau similaire de sophistication et d’intelligence dans leur approche de connexion avec l’inconnu : Rencontre du troisième type [Spielberg], L’abysse [Cameron], Contact [Zemeckis] et Interstellaire [Nolan].

C’est triste, c’est beau, ça nous garde les yeux rivés à l’écran du début à la fin pour comprendre, en même temps que Louise, le secret mystérieux que cache la présence de ces capsules. C’est un film qui va m’habiter pour un bon moment et que je vais tourner et retourner longuement dans ma tête.