J’ai eu le plaisir de découvrir, la semaine passée, un lieu d’exposition dédié à l’art contemporain nommé DHC/Art. Situé dans le Vieux-Montréal sur la rue St-Jean, l’édifice abrite des collections artistiques intéressantes et invite les amoureux de l’art à y entrer gratuitement! Il s’agit donc d’une chance incontournable que tous doivent saisir. Dimanche dernier s’achevait une double exposition des artistes John Currin et Berlinde De Bruyckere.
Curieux John Currin
Mentionnant lui-même réaliser très rapidement des croquis dont il ne corrige pas les erreurs de proportion avant de les peindre, l’exposition de Currin présente des oeuvres particulières et quelques-fois dérangeantes. En effet, quand l’artiste ne s’amuse pas à peindre ses sujets en empruntant des styles de cultures populaires (cinéma, magazines d’autrefois, etc.), celui-ci n’hésite pas à les dénuder au maximum tout en mettant une certaine emphase sur les disproportions de leurs membres. L’exposition frappe par l’évolution de style du peintre. Chacun des quatre étages regroupe des oeuvres d’un même style qui, selon moi, se précise plus on avance dans son univers.
Le cauchemar de Berlinde De Bruyckere
Une phrase tirée du pamphlet de l’exposition résume bien les oeuvres de Berline De Bruyckere. « Berlinde De Bruyckere dit des choses qui ne se disent pas. » Affectionnant des matières premières particulières telles que la cire, le plomb, les cheveux humains et la peau de cheval (oui, oui, la peau de cheval), l’artiste explore la souffrance, la déchéance et la guerre en présentant des formes vaguement humaines, organiques, frôlant l’abstrait.
Ces expositions sont malheureusement terminées aujourd’hui, mais DHC/Art en promet une superbe du 19 janvier au 13 mai 2012 – Chronique d’une disparition. Celle-ci sera tirée directement du film du même nom réalisé par Elia Suleiman sorti en 1996. La fondation offre non-seulement une entrée gratuite sur l’art contemporain, mais aussi des formations, ateliers et toutes sortes d’événements spéciaux. Il s’agit définitivement d’un lieu à découvrir!
Pour plus d’information, vous pouvez suivre DHC/Art sur Facebook et Twitter ou bien visiter son site Internet.
Un avis sur “Découvrir DHC/Art – fenêtre sur l’art”