Dans les années 70, la NASA et le département national de la défense américaine envoie en secret trois astronautes vers la lune malgré la fermeture officielle du programme Apollo. Leur mission : y installer du matériel de surveillance audio et vidéo. Toutefois, les choses ne tournent pas selon les plans initiaux et les astronautes questionnent rapidement les vrais raisons de leur présence sur l’astre lunaire.
Dans la lignée des Blair Witch Project (1999), Cloverfield (2008) et Quarantine (2008), Apollo 18 est réalisé à la manière d’un montage tiré de documents vidéos « live » captés sur le vif par les participants. Il ne réinvente pas le genre, mais il est intéressant dans l’utilisation des caméras (qui alternent allègrement entre caméra fixe/caméra subjective et 16/9 et 4/3). Il faut saluer la manière dont le réalisateur arrive à créer et maintenir le mystère du début à la fin. Le film repose sur les épaules de trois acteurs dont la performance est intéressante et la photographie (la plus grande partie de l’action se déroulant dans un paysage lunaire) est étonnante. Toutefois, les quelques moments de suspense bien sentis ne contribuent pas à une montée constante de la tension.
Comme vous pouvez remarquer en regardant la bande-annonce, il n’est pas pertinent d’aller voir ce film en haute définition, celui-ci étant entièrement filmé par des caméras créant un grain gros comme le poing, mais l’utilisation de cette technique sert bien le sujet. Les amateurs du genre seront comblés, mais ceux qui veulent tout voir et surtout que tout leur soit expliqué seront déçus. En somme, l’oeuvre est intéressante et divertissante : mission accomplie!
Productions 11heuresonze 